MARIE-SEGOLENE !... TOUT CA POUR CA ?

Publié le par François-Xavier Gaëtan Gelin

C'était il y a si longtemps déjà... Marie-Ségolène allait changer l'art de faire de la politique à défaut de changer nos vies. Elle surgissait dans le paysage médiatique, à côté de Nicolas, tous deux finalistes désignés dès octobre dernier (cf. ROYAL OU SARKOZY, LES MEDIAS ONT CHOISI du 10.10.06).

Ce "vide maquillé par un sourire d'hôtesse", comme la caractérise cruellement Jean-Marie, fort de son charme, pas fâché d'avoir été classé l'année dernière, selon un sondage, parmi les femmes les plus sexy du monde, semblait avoir peu à dire et encore moins à faire pour exister.

En dehors de quelques postures qui passaient pour être de droite au grand agacement de socialistes pur sucre, elle se contentait d'avoir "un style", mettant en avant la "démocratie participative" comme méthode pour récolter des idées et bâtir un programme de gouvernement qu'elle souhaitait distinct de celui de son parti préféré qui l'avait pourtant choisie, aussi, pour le défendre.

Etant donné que, pendant les travaux des centaines de cafés du commerce qui avaient ouvert leurs portes, le spectacle électoral continuait, il fallait bien meubler un peu.

Maie-Ségolène voyageait donc en France ou à l'étranger et répondait à quelques questions de journalistes.

Souvent oublieuse de mes précieux conseils (cf. SOIS CHARMANTE ET TAIS-TOI ! du 03.10.06) - mais a-t-elle eu le temps de lire mon blog ? Je crains que non -, elle comptait péniblement nos sous-marins nucléaires, gaffait au Proche-Orient, gaffait encore en Chine où elle rendait hommage à l'efficace célérité de la justice communiste.

A l'occasion, elle annonçait quelques mesures isolées dont le coût élevé laissait craindre le pire à l'heure du chiffrage de toutes les promesses, et accessoirement accréditait la thèse, odieuse, selon laquelle les femmes sont dépensières.

Comme les gens sont méchants et jaloux, que le temps passait et qu'il était urgent de trouver quelque chose à écrire à son sujet dans les gazettes, voilà que des journalistes indélicats s'intéressèrent aux biens du couple Marie-Ségolène-François. Au demeurant, mauvais procès ; grand bien leur fasse de disposer de plusieurs chaumières. Simplement, lorsqu'à deux, on "ramasse", semble-t-il, quelques 61000 euros par mois (mais avec des frais de petits personnels, soyons justes), grâce à de nombreux mandats, on évite peut-être de déclarer que "l'on n'aime pas les riches", car l'on fait déjà partie d'un club très fermé (ce qui n'est pas incompatible, après tout, avec le fait de se détester).

 

 

Les "débats participatifs" censés traduire les souhaits des Français servaient surtout à l'expression de frustrations du "peuple de gauche", composé en l'occurrence essentiellement de socialistes. Pour Marie-Ségolène, avec elle, "la révolution démocratique est en marche". Il suffisait de patienter, d'attendre la date fatidique du 11 février, jour de son discours-programme, pour en prendre conscience.

Ce dimanche-là, la souris accoucha d'une montagne de propositions, 100 pour rappeler le bon temps de tonton François, toutes plus ronflantes les unes que les autres. Après avoir affirmé, d'entrée de jeu, que la dette de la France était "insoutenable" sans nous dire ce qu'elle entreprendrait pour la rendre plus supportable, elle aligna toutes les bonnes raisons que celle-ci aurait de s'aggraver encore un peu plus si elle était élue.

Que ce catalogue de bonnes intentions fût le fruit de cogitations créatives et populaires, on peut sérieusement en douter. Il fleurait bon les recettes du parti telles qu'en elles-mêmes on ne les change qu'à peine depuis trente ans.

Précises, les mesures annoncées ont un coût élevé. Vagues, elles ont le mérite de ne fâcher personne. Florilège : "Programmes d'éducation pour apprendre aux enfants à gérer les conflits par la parole." "Garantir à chacun de voyager sans crainte dans les transports en commun." "Assurer de façon pérenne le financement de l'hôpital public." "Construire une Europe plus protectrice et plus en phase avec les besoins de ses citoyens." Etc.

Quelques jours plus tôt elle avait fustigé "la droite des privilèges", "les conglomérats de la finance", "les puissances de l'argent", "le profit rapace et fainéant". On se serait cru revenu en 1981...

En perte de vitesse dans les sondages, il fallait rassurer son camp. A gauche toute !

Ces fameux éléphants qu'elle avait dédaignés, écartés, traités par le mépris, étaient appelés à la rescousse. Elle fit même signe de détresse à Lionel.

O ! Marie-Ségolène ! .. Tout ça pour ça ?

 

 

Il est vrai que depuis, elle a repris, comme elle dit, sa "liberté". Une liberté de mal-élevée (je croyais pourtant qu'elle avait reçu une bonne éducation chez les Royal, enfin...)

Monsieur Eric Besson, ci-devant député socialiste, un garçon sérieux, soucieux de chiffrer les promesses de la belle, ayant décidé, déjugé, de prendre discrètement ses distances, est humilié par un tonitruant et public "mais qui connaît Monsieur Besson ?" Il se venge il y a quelques jours en publiant "qui connaît madame Royal ?" (livre qui a, semble-t-il, failli être intitulé : "Tout sur Ségolène Royal, une erreur pour la France") et précise dans ce recueil : "Je pense en conscience que Ségolène Royal ne doit pas devenir présidente de la République. je ne le souhaite pas pour mon pays. Je le redoute pour mes enfants." Trop aimable !

Dominique (SK bien sûr) se dévoue pour l'accompagner en meeting, mais quand il lui tend les bras pour l'accueillir sur l'estrade, elle passe à côté en l'ignorant. Ah, non mais ! Libre on vous dit.

Bientôt elle invente que la prochaine assemblée nationale sera constituante pour décréter la VIe République, à la grande surprise de beaucoup de ses "amis".

Et puis récemment, c'est le clou du divertissement : elle découvre que la France a un hymne national et veut que les Français mettent un drapeau tricolore à leurs fenêtres le 14 juillet. Dites-nous Marie-Ségolène, cela va être au moins rendu obligatoire par une loi, sinon c'est pas du juste, n'est-ce pas ! ? En contre-partie, vous pourriez nous en offrir... une paire, tiens, comme pour les charentaises ! (cf. QUAND LA BAUDRUCHE SE DEGONFLERA [5])

O ! O ! Marie-Ségolène !... Tout ça pour ça ?

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
En matière de bonne éducation ,chez les Royal, j'ai cru comprendre le tribunal avait été sollicité. Diable de femme, de quel cuir est-elle faite ?Non contente de nous cacher ,sous ses jupons mythés, des jambes de reine ( reste à vérifier, je doute un peu de la date de péremption  ), elle envoie son Colon de père au tribunal .<br /> De là à ce qu'on apprenne que sous les spots elle lève la cuisse au Club Des Jacobins .<br /> Merci Mr Gelin <br /> Continuez<br /> Jean Pierre
Répondre
F
Merci pour vos encouragements.